Outre les conditions d’achat décrites plus haut, voici les autres exigences liées à l’exploitation du logement et qui se rapportent à la mise en location :
Le taux d’intérêt des banques étant encore relativement bas, l’investissement pourra être financé par le biais d’un crédit immobilier. Attention toutefois aux nouvelles exigences applicables depuis 2020, à savoir la durée maximale du prêt (30 ans maximum) et le montant de l’apport personnel (30% au moins du montant de l’investissement). Le paiement cash peut aboutir à la négociation du prix de vente, mais il est réservé à ceux qui disposent d’un fonds conséquent. Par ailleurs, attention à la surcote du bien qui, étant destiné à défiscaliser, sera proposé à un prix plus élevé que le cours appliqué sur le marché.
L’investisseur dispose aussi de multiples possibilités, s’il ne souhaite pas acquérir un bien physique. Il pourra par exemple investir via une SCPI (société civile de placement immobilier) ou une SCI (société civile immobilière), dont les avantages sont même plus intéressants par rapport à l’investissement en direct. En effet, pas besoin de se prendre la tête avec toutes les exigences liées à l’acquisition et à la mise en location : il suffit d’acheter des parts de ces sociétés et de bénéficier de la même réduction d’impôt, suivant les conditions identiques à celles énoncées ci-dessus.