Ainsi, pas de rendement fragilisé pour 2021 puisque les résultats affichent d’excellentes valeurs. La pierre-papier se démarque ainsi pour sa santé solide en tout temps, en dépit de la conjoncture peu favorable au développement économique en particulier.
Toujours est-il que certaines familles de ces SCPI sont à surveiller de près, telles que celles reposant sur le secteur touristique, de même que certaines SCPI de bureaux. En ce qui concerne les premières, leur rendement demeure assez peu performant comparé à celui des autres SCPI professionnelles. Le patrimoine a également subi une légère décote lors de la dernière expertise, c’est-à-dire en 2020. Notons toutefois que ce TDVM est de 3% en moyenne pour mes SCPI hôtelières en 2020 et qu’il demeure nettement intéressant que celui des autres classes d’actif commercialisées sur le marché. Ce TDVM est toutefois en progression pour l’année 2021, avec une reprise graduelle des activités de ce secteur.
En ce qui concerne les SCPI de bureaux, deux cas de figure se dessinent : la résilience des immeubles dans les business centres et les quartiers d’affaires à forte valeur ajoutée. Ce sont les immeubles dits Core, et dont le taux de remplissage et la demande locative se maintiennent, malgré l’instauration du télétravail. En revanche, une autre catégorie d’immeubles de bureaux aura fait face à certaines difficultés tout au long des deux dernières années, en ce qu’il s’agit du taux d’occupation en particulier. Ceux-ci nécessitent un éventuel réaménagement afin de répondre aux nouvelles exigences des locataires entre autres.
Le feu demeure vert en ce qui concerne l’investissement en SCPI pour l’année 2022. Attention néanmoins aux nouveaux paramètres à tenir en compte, qui sont la composition du patrimoine, toujours en raison de la stabilité du secteur d’activité sur lequel les locataires sont spécialisés.
À noter également que le TDVM (taux de distribution sur valeur de marché) sera remplacé par le taux de distribution, afin de mesurer de manière plus précise les performances proprement dites de la SCPI. Cela suite aux dispositions prises par l’ASPIM. Le calcul du taux de distribution ne sera pas le même que celui de l’ancien TDVM. Si ce dernier repose sur le rapport entre le prix moyen de la part sur l’année N et les dividendes bruts, le taux de distribution sera plutôt évalué à partir du prix de souscription au 1er janvier (pour les SCPI à capital variable) et suivant le prix acquéreur moyen de l’année précédente (pour les SCPI à capital fixe).