Ces produits pierre-papier connaissent un succès retentissant depuis plusieurs années : les Français en souscrivent pour épargner, préparer leur retraite, défiscaliser ou encore pour utiliser immédiatement les revenus à titre de complément de revenus. Avec la chute du rendement des fonds en euros qui constituaient jusqu’alors les seuls supports des contrats d’assurance-vie, les SCPI ont petit à petit intégré ces contrats afin d’accroître leur rendement.
De plus, les objectifs de ces deux produits assurance-vie et SCPI ont la même vocation, c’est-à-dire la constitution de l’épargne, que ce soit sur le moyen ou sur le long terme. Ainsi, il est recommandé de détenir une SCPI sur une durée minimale de 8 ans dans un contrat d’assurance-vie afin de profiter des avantages fiscaux de ce dernier.
Toujours en ce qui concerne la durée de la détention, une SCPI se conserve de préférence pendant une dizaine, voire une quinzaine d’années, quel que soit son mode d’acquisition (dans une assurance-vie, auprès d’une société de gestion, d’un courtier, d’un conseiller en gestion de patrimoine). En effet, une SCPI est tout d’abord de l’immobilier avant d’être un titre de propriété. Des frais de sortie seront taxés au moment de la revente des parts ou de leur reprise par la compagnie d’assurance. Si la durée de la conservation est plus ou moins courte, le souscripteur n’aura pas eu le temps d’amortir tous ces frais susmentionnés et de profiter ses gains enregistrés, outre les revenus locatifs perçus. La durée de la conservation des parts doit aussi être fixée en fonction de la durée du prêt dans le cas d’un financement à crédit. Attention toutefois certains assureurs ne proposent pas de financement à crédit de leur SCPI.
Choisir d’investir via l’assurance-vie comporte de nombreux autres atouts, outre ceux qui proviennent directement des SCPI. Vous pouvez obtenir davantage d’informations auprès de votre conseiller en gestion de patrimoine ou sur ot-beaucaire.fr.